ostal té véh

l'opium du peuple : la beautée de l'estaca ?

Le grand-père Siset me parlait ainsi
Tôt le matin au portail
tandis qu'attendant le soleil,
nous regardions passer les charettes
Siset, ne voit tu pas le pieu
On nous sommes tous attachés,
Si nous ne nous détachons pas
Jamais nous ne pourrons nous libérer...
Si nous tirons tous il tombera
Et il ne peut plus tenir trés longtemps
Sûr qu'il tombe , tombe, tombe,
Il doit être déjà bien entamé
Si je tire fort de mon côté,
Et que tu tires fort de ton côté,
Sûr qu'il tombe, tombe, tombe,
Et nous pourrons nous délivrer.
Mais, Siset, il y a longtemps déjà
que l'on s' écorche les mains
Et quand la force m'abandonne
Il semble bien plus large et plus grand qu'avant.

Certainement qu'il est tout pourri,
Pourtant, Siset, il pèse tant!
Et parfois la force me manque.
Alors, chante moi encore ta chanson!
 Si je tire fort de mon côté,
Et que tu tires fort de ton côté,
Sûr qu'il tombe, tombe, tombe,
Et nous pourrons nous délivrer.
On n'entend plus le vieux Siset
Un mauvais vent l'a emporté.
Qui sait où il est passé?
Et je reste seul au portail.
Et quand passent des jeunes,
Je tends le cou pour chanter
Le dernier chant de Siset
Le dernier qu'il m'ait appri.   
 Si je tire fort de mon côté,
Et que tu tires fort de ton côté,
Sûr qu'il tombe, tombe, tombe,
Et nous pourrons nous délivrer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L´estaca
envoyé par Hunab-Ku.Merci



07/11/2010
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