Angoisse : la ville numérique
Visage - Fade To Grey par trashfan
les dessous de
"l'urgente obligation d'innover"
Sans faire trop d'amalgame :) avec le futur radieux et "participatif" de ce qui est annoncé plus bas ( Montpellier, territoire numérique) voilà quelques prospectives d'avenir en ce qui concerne le "progrès" technologique de notre société.
Ci dessous quelques liens à propos de ce féodalisme naissant à voir absolument.
Merci de prendre soins de nos enfants.
Qu'est ce que les puces RFID (très bon docu soirée Arte 51 minutes)
Radio Frequency IDentification (wikipédia)
RFID: Nous serons tous Géolocalisés ? (radio)
le prêt à porter. (télé)
Exemple: Verichip, (marque déposée) une puce électronique de la société Applied Digital, en forme de grain de riz qui peut être insérée sous la peau des êtres humains (télé)
Les téléphones portables reliés à internet : qu'en est-il de notre subtil esclavage ? ... (télé)
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Chez nous, à Montpellier
AIE AIE AIE ILS Y TRAVAILLENT D'ARRACHE PIED...
Montpellier. Le 17 décembre 2010. Je me connectais sur mon compte Facecroute. Je tombais sur ça, j'angoisse encore:
TECHNOLOGIE La Ville présentait hier son projet de territoire numérique. Y a des jours comme ça où l'on se sent complètement décalé, projeté dans la quatrième dimension, limite science-fiction. C'était le cas, hier, lors de la présentation officielle d'un 'laboratoire d'innovation' pour une ville qu'il convient désormais d'appeler 'Montpellier 2.0'.
Car, oui, la 'surdouée' est impatiente, ultra-pressée, numériquement boulimique et refuse « de s'enfermer dans la provincialisation », selon l'expression employée par l'adjoint à la culture M D. « Il faut que Montpellier soit à l'avant-garde, qu'elle soit à la pointe des nouvelles technologies, qu'elle tire pleinement parti de la puissance numérique. »
En clair, ça donnera quoi ? La volonté est de libérer toutes les données et tous les services. Plus de secret, plus d'isolement, on ouvre grand les portes, la Ville partagera toutes les données publiques et le citoyen, comme le créateur de service pourra les réutiliser à sa guise. Plus concrètement, dans le projet est aussi prévue une 'Cité des écrans', une nouvelle façon d'interroger sa ville. Il faut ainsi s'imaginer Montpellier équipée de grands écrans interactifs (multi-touch et multi-utilisateurs). Là, comme ça dans la rue, chacun pourra 'twitter', consulter la météo, repérer les endroits de la cité les plus fréquentés en fonction des tâches de chaleur humaine diffusées sur les écrans ! Dans l'idée, Montpellier cherche à susciter de nouveaux réflexes, de nouveaux modes de vie en s'appuyant sur de nouvelles formes de coproduction ascendante et participative.
Un immense défi qui ira probablement de pair avec certains écueils dont JM B, le père-expert du projet, a parfaitement conscience : « Nous devrons faire face à un conflit de valeurs entre public et privé. Nous ne pourrons pas non plus éviter le reproche d'infantilisation. Ce à quoi nous répondrons que ce projet, ce n'est pas Eurodisney et ce n'est pas 'just for fun'. De la même manière, il ne s'agit pas d'utiliser la technologie pour la technologie, le projet va bien au-delà, il nous fait entrer dans la complexité des enjeux urbains, dans le défi de ville durable, dans le lien social. Enfin, nous devrons faire attention à n'exclure personne, à former, à accompagner les citoyens dans cette aventure numérique. »
Aujourd'hui expérimental, ce projet ne tardera pas à franchir l'étape de 'politique majeure'.
C'est ce qu'a garanti, hier, M.D, intimement persuadé que Montpellier n'a pas le droit de rater le coche « d'une mutation profonde et essentielle ».
S.C Du Midi Libre 17/12/2010
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En continuant la veille citoyenne, je tombe sur un article qui montre bien que Montpellier ne serra pas la seule à être à la pointe de l'opréssion numérique...
Publié le 17/01/2011 08:45 dans la dépèche du midi (sud ouest)
On réglera ses achats avec son smartphone, le début de la fin !
Toulouse va pouvoir développer la technologie sans contact. Avec huit autres villes, ( sans mtp ! !) elle vient d'être choisie pour mettre en place le NFC. Cette norme permet, entre autre, le paiement par téléphone mobile.
Envie de prendre un Vélôtoulouse ? Un coup de smartphone et le deux-roues est payé. Besoin de régler sa place de parking ? On sort le smartphone… Un rêve ? Pas vraiment.
Avec huit autres villes de France, Toulouse vient d'être choisi par le ministère de l'Industrie, de l'énergie et de l'économie numérique pour développer les technologies sans contact.
La norme NFC (Near field communication) devrait très vite équiper de nombreux services publics. À Nice, première ville à obtenir ce label, 2 500 habitants se sont dotés d'un smartphone compatible. « Quand le NFC sera diffusé sur l'ensemble du territoire, nous pourrons basculer tous nos services sur ce format », s'enthousiasme Erwane Monthubert, conseillère municipale déléguée chargée de la technologie de l'information et de la Ainsi, on peut déjà rêver de réserver son vélo et le payer par mobile, de régler son bus avec son smartphone NFC…
Au-delà de cet aspect pratique, c'est tout un territoire qui risque de se transformer. Les entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies vont sans doute se mettre à cette norme développée pour les mobiles. Les populations, qui restent encore hors de ces technologies, devraient, à terme, les découvrir grâce aux efforts municipaux.
« Une opportunité »
Le maire de Toulouse, Pierre C. précise : « Le développement des services mobiles sans contact est une opportunité pour notre économie. Notre ambition se double d'une volonté de réduire la fracture numérique sur le territoire toulousain ». « Pour y parvenir, nous avons fait le plein de projets de médiation, de mise en place de techniques… », énumère la conseillère municipale déléguée. Pour l'instant, les responsables municipaux ne connaissent pas le détail de l'enveloppe qui sera transmise avec ce label. De l'argent, des avantages ? « Le ministre de l'industrie a récemment changé. Nous serons de véritables expérimentateurs », estime Erwane Monthubert.
Le ministère explique que ces villes « seront accompagnées par une instance de coordination nationale ».
Le paiement sans contact par NFC associe un mobile équipé d'une puce NFC pour le consommateur et un lecteur dédié chez le fournisseur. Il permet par exemple de régler les transports en commun ou sa place de parking. Cette technologie est balbutiante en France.
Le NFC devient une priorité pour les fabricants de terminaux. Cette technologie devrait apparaître dans les prochains smartphones HTC, BlackBerry ou Nokia. Le dernier Nexus S dispose d'un système compatible.
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Un grand bravo à ces élu(e)s !
à la pointe du progrès, à l'ambition de rester, à la capacité de trouver des solutions.
la vision politique n'est pas ce qu'elle devrait être...
nous rendons tristement l'antenne...
coté participation on préfère être par là...
Toulouse va pouvoir développer la technologie sans contact. Avec huit autres villes, elle vient d'être choisie pour mettre en place le NFC. Cette norme permet, entre autre, le paiement par téléphone mobile.
Envie de prendre un Vélôtoulouse ? Un coup de smartphone et le deux-roues est payé. Besoin de régler sa place de parking ? On sort le smartphone… Un rêve ? Pas vraiment.
Avec huit autres villes de France, Toulouse vient d'être choisi par le ministère de l'Industrie, de l'énergie et de l'économie numérique pour développer les technologies sans contact.
La norme NFC (Near field communication) devrait très vite équiper de nombreux services publics. À Nice, première ville à obtenir ce label, 2 500 habitants se sont dotés d'un smartphone compatible. « Quand le NFC sera diffusé sur l'ensemble du territoire, nous pourrons basculer tous nos services sur ce format », s'enthousiasme Erwane Monthubert, conseillère municipale déléguée chargée de la technologie de l'information et de la communication (Tic). Ainsi, on peut déjà rêver de réserver son vélo et le payer par mobile, de régler son bus avec son smartphone NFC…
Au-delà de cet aspect pratique, c'est tout un territoire qui risque de se transformer. Les entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies vont sans doute se mettre à cette norme développée pour les mobiles. Les populations, qui restent encore hors de ces technologies, devraient, à terme, les découvrir grâce aux efforts municipaux.
« Une opportunité »
Le maire de Toulouse, Pierre Cohen précise : « Le développement des services mobiles sans contact est une opportunité pour notre économie. Notre ambition se double d'une volonté de réduire la fracture numérique sur le territoire toulousain ». « Pour y parvenir, nous avons fait le plein de projets de médiation, de mise en place de techniques… », énumère la conseillère municipale déléguée. Pour l'instant, les responsables municipaux ne connaissent pas le détail de l'enveloppe qui sera transmise avec ce label. De l'argent, des avantages ? « Le ministre de l'industrie a récemment changé. Nous serons de véritables expérimentateurs », estime Erwane Monthubert.
Le ministère explique que ces villes « seront accompagnées par une instance de coordination nationale ».
Un système balbutiant
Le paiement sans contact par NFC associe un mobile équipé d'une puce NFC pour le consommateur et un lecteur dédié chez le fournisseur. Il permet par exemple de régler les transports en commun ou sa place de parking. Cette technologie est balbutiante en France.
Le NFC devient une priorité pour les fabricants de terminaux. Cette technologie devrait apparaître dans les prochains smartphones HTC, BlackBerry ou Nokia. Le dernier Nexus S dispose d'un système compatible.